• Bangkok, la ville !

    "Ville des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn"

    Voici le nom entier de la ville de Bangkok.

    La ville compte environ 10 millions d'habitants.

    Elle est traversée par le fleuve Chao Phraya.

    Ici se cotoient les paysages les plus divers. De petits immeubles d'habitations délabrés jouxtent de grandes tours luxueuses aux murs végétalisés. Autour, quelques palais style roccoco, et des toits de temples qui dépassent du béton. 

    On trouve des terrains vagues ici où là, et pas mal de parcs où la verdure tente de reprendre le dessus.

    De minuscules boutiques font face aux centres commerciaux immenses. Ceux-ci sont construits sur plusieurs étages (6, pour les plus petits), et à chaque étage, des centaines de magasins et restaurants. 

    On circule en voiture (si on a le temps, la ville est l'une des plus embouteillée du monde), en taxi, en moto taxi, en tuk tuk, en métro, en bus, en skytrain ou en bateau. Mais peu voire pas du tout à pied ! Les trottoirs sont quasi-inexistants. Et quand il y en a, ils sont occupés par des stands, des centaines d'échoppes où la nourriture est présentée et elle est cuisinée sur place. 

    Les habitants s'arrêtent à tout heure pour déguster des brochettes de viande, des poissons grillés ou des soupes garnies. La cuisine thaïlandaise est une "cuisine de rue" selon l'expression consacrée. Les Thaïlandais semblent manger peu chez eux et beaucoup à l'extérieur. La cuisine de rue est considérée comme un art à part entière et on ne compte pas les livres qui sont consacrés au sujet. Dans certains guides, à côté des adresses classiques de restauration avec nom de l'enseigne et rue, on trouve des indications étranges : "marché de chinatown, cheminer sur l'allée de droite, 4ème échoppe, le monsieur au tee-shirt rouge qui propose des fruits de mer" 

    L'une des autres spécialités locales est le Food Court. Il s'agit d'étages dans les centres commerciaux (ou les zoos, les parcs...) où l'on trouve d'innombrables stands de restauration : les sièges ou les bancs sont communs. Dans les centres commerciaux, on entre par une caisse où l'on reçoit une carte de 1 000 Bahts. On peut ensuite composer son repas dans le Court, en fonction de ses envies, et payer à la fin la somme, modique, correspondant à sa consommation (de l'ordre de 200 bahts, soit 5 €).  

    Mais revenons-en à nos moutons. Parmi les photos qui suivent, certaines sont prises depuis le skytrain (c'est la meilleure vue qu'on puisse avoir !) De plus le skytrain dispose de véritables passerelles qui permettent de relier les bâtiments entre eux et pour certains d'aller d'une station à l'autre. C'est quasiment le seul endroit où l'on voit des gens marcher. Même pour les petits trajets, les habitants préfèrent s'assoir à l'arrière de scooter et payer quelques baths le prix d'une course qui n'est souvent que quelques rues. Pour nous à cinq, c'était impossible. On marchait. 

    Dans l'ensemble, les photos ne sont pas très belles, elles ont l'air "voilées". C'est la pollution, en fait, tellement épaisse qu'elle en apparait sur les photos. Dans les rues, beaucoup de gens portent un masque.

    Bangkok, beaucoup de travaux, beaucoup de pollution, beaucoup de gens, beaucoup de voitures, beaucoup de poubelles...

    Bangkok, la ville !

    L'artère principale près de notre appartement, vue depuis la station de skytrain. On voit bien au loin la ligne de démarcation entre la pollution et le ciel bleu et les nuages.


    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Le skytrain (sur 2 étages ici) serpente au milieu des immeubles, au dessus des rues.

      

    Bangkok, la ville !

    Terrain vague... jusque quand ?

     

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Pollution...

     

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Au beau milieu de la ville, à un carrefour, un endroit pour se receuillir. Les gens y font des offrandes, y prient et y dansent.

     

    Bangkok, la ville !

    Terrain vague, près de notre appartement. Toute la jounée, plusieurs personnes y creusent, et semblent récupèrer des objets ou des pierres dans le sol.

     

    Bangkok, la ville !

    Ici aussi, le ramassage des ordures n'a pas l'air très au point...

     

    Voici d'autres photos de la ville prises lors de notre ballade en bateau :

     

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !  

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

    Bangkok, la ville !

      

    La ville impressionne par ses disparités et ses contrastes mais plus encore ses habitants. Bien sûr, il s'agit d 'impressions et c'est sans doute subjectif, mais les gens sont extrêmment chaleureux, et abordent très facilement.

    Ils le sont d'autant plus avec les enfants. On ne compte plus les exclamations qu'ils déclenchent, saluts amicaux dans la rue, sourires, klaxons... On a même eu le droit à des hurlements des filles, type groupies, au passage de Jules. Lui est aux anges. Il distribue des coucous de la main qui redoublent les attentions. Dans tous les guides, qu'ils s'agissent du Costa Rica ou de la Taïlande, on vous dit, vous verrez, les habitants aiment les enfants. Effectivement, au Costa Rica, c'est le cas, ils aiment la famille. ci, ils sont complètement dingues. La différence physique et le fait que Jules soit petit et qu'ils soient trois (on ne voit pas beaucoup de familles "nombreuses") font partie des facteurs.

    Mais cet "enfant-mania" est aussi destabilisante.Même s'il nous arrive de sourire à des enfants dans le métro, nous n'allons pas jusqu'à les approcher, les toucher, les prendre dans les bras. Ici, c'est carrément commun, un parfait inconnu peut s'approcher à tout moment et se jeter littéralement sur votre enfant pour le câliner. Les taïlandais trouvent ça tout à fait normal et ils sont de plus assez susceptibles... Mieux vaut donc avoir été prévenu avant.

    Dans tous les cours de communication on entend parler des distances de sécurité : les Africains sont, dit-on, plus tactiles, plus proches, tandis que les Asiatiques sont plus distants. Ces idées reposent sur l'inconfort que peut provoquer la présence d'une personne inconnue dans sa zone dite de sécurité... Franchement, j'aurai beaucoup de mal à ne pas rire la prochaine fois qu'on me parlera de cette idée. Je n'ai jamais vu des gens aussi tactiles que les Taïlandais (avec les enfants notamment), des gens s'approcher aussi près et voire vous toucher ou comme ce chauffeur de taxi qui m'invitait à profiter de la clim' d'un magasin, et me tapait joyeusement sur l'épaule comme si nous étions copains de régiment... C'est peut-être aussi de la curiosité mais les gens vous abordent très facilement, y compris quand ils ne parlent pas un mot d'anglais (ce qui est, autre surprise, la grande majorité) pour vous demander d'où vous venez, ce que vous faîtes, où vous allez... et souvent juste comme-ça, histoire de parler.

    En revanche, si vous voulez mettre un thailandais mal à l'aise, serrez lui la main. Résultat garanti !


  • Commentaires

    1
    Frudy'M
    Mardi 11 Juin 2013 à 18:04

    Beau résumé de votre séjour à Bangkok !! A bientôt pour la suite du voyage .... Bisous

    Mamie Françoise

    2
    cath.JM
    Mardi 11 Juin 2013 à 19:34

    sympa les voitures roses, vertes, jaunes. ça change de chez nous, ou le noir et le gris dominent !!

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :