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Comment faire de l'huile de coco ?
Voici une recette "économique" en sept étapes pour réaliser vous-même votre huile de coco.
Sur la route, des maisons affichent : "Aqui se vende aceite de coco" (ici on vend de l'huile de coco).
Evidement, pour nous normands, qu'on l'utilise pour la nourriture ou pour les cheveux et le corps, l'huile de coco sent bon et donne envie qu'on s'en serve. Alors quand on a des cocos dans le jardin, la tentation est grande de se lancer dans une production de type "internationale".
Pour cela il vous faut :
- un machette de type longue et coupante ;
- un mixeur de marque allemande ;
- un torchon suédois ;
- un bol américain (entendez par là king size);
- un autre bol ;
- une bouteille ou une tasse pour receuillir l'huile ;
- une ou deux noix de coco fraîches costaricaines.
1. Couper la noix en deux parties égales
...ou presque. 2. Extraire l'eau de coco et la partie blanche (la coprah) et les placer dans un mixeur (ajouter de l'eau si besoin)
3. Une fois la mixure réalisée (compter 1/2 h hélices à fond), mettre la pâte dans un torchon et presser.
4. Vous obtenez un jus (le lait de coco) et de la coprah rapée qui peut servir pour un gâteau.
5. Le lait doit ensuite reposer une nuit à température tropicale (30°c) pour crémer.
6. Il faut ensuite séparer la crème de l'eau avec une cuillère en bois (ça marche aussi avec un cueillère en plastique ou en fer, mais ça fait moins authentique)
7. Il faut placer la crème dans une caserole et la faire brunir. L'huile sort ainsi de la crème. Elle est transparente comme de l'eau.
Je n'ai pas trop eu la patience d'attendre que ça brunisse alors au bout d'un moment j'ai repassé la crème au torchon pour extraire l'huile, ce qui donne une huile un peu moins pure...
En coût direct, l'huile de coco est très rentable. Elle demande un investissement en temps certes important (recherche de la noix, escalade éventuelle, temps de découpe et de préparation) mais celui-ci peut être répercuté facilement auprès du consommateur. La matière première est abondante et gratuite. Grâce à l'attractivité du produit et sa touche résolument exotique (qui peut être accentuée par une image de palmier sur l'emballage par exemple), le coût de main d'oeuvre peut entièrement être transféré sur l'acheteur tout en s'assurant d'une marge conséquente.
Cependant, en raison des coûts indirects importants (destruction du robot mixeur de marque allemande et du torchon suédois), je ne recommande pas le développement de la filière.
Pour avoir des noix d'coco, des noix d'coco, des noix d'coco
Pour avoir des noix d'coco
Il faut secouer le cocotier, cocotier
Pour secouer le cocotier, le cocotier, le cocotier
Pour secouer le cocotier
Il faut avoir des bras musclés, bras musclés
Pour avoir des bras musclés, des bras musclés, des bras musclés
Pour avoir des bras musclés
Il faut avoir du lait d'coco, lait d'coco
Pour avoir du lait d'coco, du lait d'coco, du lait d'coco
Il faut avoir des noix d'coco, noix d'coco
Pour avoir des noix d'coco, etc.La morale n'est que trop évidente : il vaut mieux naître au-dessus du cocotier, plutôt qu'en dessous.
David
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Commentaires
Et non, c'est une chanson enfantine qu'Arthur a appris en classe et qu'il faut absolument fredonner au moment du pressage...
david
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c'est toi qui a écrit cette petite chanson ?? sous l'influence d'un rhum coco ?
te manque plus que le bango !!