Nous sommes restés 10 jours à Puerto Viejo de Talamanca (ou Puerto Viejo de Limon), une petite ville sur la côte caraïbe située à quelques kilomètres du Panama.

 A l'origine, la ville s'appellait Old Habour (« vieux port »), mais lorsque le gouvernement a institutionnalisé l'espagnol comme langage pour cette région du Costa Rica, les villes ont dû troquer leur nom anglais contre un nom espagnol. Malgré la volonté de démanteler le langage "anglo-afro-caribéen", les habitants parlent toujours un mélange d'anglais-espagnol-créole assez étrange appelé Mekatelyu.

C'est ici que les influences indigènes épousent de la façon la plus manifeste la culture des Caraïbes : plusieurs réserves d'indiens se trouvent en effet aux alentours, notamment la réserve Bri bri (que David explorera probablement la semaine prochaine).

 Il y a encore peu de temps, seuls quelques surfeurs venant chercher la Salsa Brava s'aventuraient jusqu'ici. Salsa Brava = « sauce épicée ». Le nom est donné au récif peu profond et acéré sur lequel une lame spectaculaire fait régulièrement son apparition. Si le surfeur la passe, la gloire est pour lui, s'il la rate, il se retrouve projeté la tête la première dans le récif corallien…

 Le climat est tropical. Il fait environ 28 degrés, quel que soit le mois de l’année. Il n'y a pas comme dans d'autres régions de saisons marquées, sèche / des pluies : il pleut toute l'année, beaucoup, avec un pic entre novembre et décembre où les rivières sont gonflées d'eau.

 Nous avons apprécié d’être à Puerto Viejo. Nous avons préféré cet endroit à notre premier arrêt. Au delà du fait qu'il y a des gens :), la végétation dense nous plait, le climat, également. Moins chaud, un peu plus humide (mais ça on y est habitués !!). Tout ça nous donne aussi l'impression d'être dans un autre pays ; les habitants également semblent différents, on ressent énormément l'influence Jamaïcaine (vous aurez la semaine prochaine une petite note sur l'arrivée des Jamaïcains). Les musiques ont des notes reggae, les magasins regorgent de babioles et de fripes couleurs rastas, les habitants, même, n’hésitent pas à nous demander régulièrement si un peu de marijuana nous intéresse J Notre voisin avait d’ailleurs la main bien verte.

Voici la ville :  

Partout dans la ville il y a ce genre de pancartes peintes à la main et très colorées indiquant qu'on peut manger, boire, dormir...

Commissariat de police

Voici la plage où on se baigne. Au bord de l'eau, il n'y a pas de vagues car l'endroit est protégé par les récfs coraliens. On aperçoit d'ailleurs les vagues de la Salsa Brava après les récifs. C'était chouette parce que les enfants ont forcément pied, même Jules. L'eau est claire, complètement transparente, et on peut apercevoir pas mal de poissons. 

Quelques photos du bord de mer, où la plage est complètement envahie par la végétation qui se mêle au sable.

 Quelques photos du "port" :) A comprendre : deux bateaux dans une crique ! 

Au nord de la ville se trouve la Playa Negra. Son sable noir et brillant est brûlant. Ici, pas de récifs, les vagues viennent s'éclater contre le sable. 

Au sud de Puerto Viejo, il y a la Playa Cocles.   

Et voici, à quelques kilomètres après Puerto Viejo, le village de Manzanillo.